La qualité de l’eau en Afrique du Sud

Une eau potable acceptable et de qualité est une eau claire, qui a bon goût et qui sent bon, et qui ne comporte pas de contaminants et de polluants qui pourraient affecter la santé humaine. L’Afrique du Sud a obtenu de bons résultats dans l’évaluation juridique, menée par HR2W, visant à déterminer la manière à travers laquelle les droits humains à l’eau et à l’assainissement (DHEA) et le droit humain à un environnement propre et sain (DHES) se renforcent mutuellement dans la législation nationale. Le pays a consacré des efforts importants en matière légale afin de garantir la qualité et la sécurité de l’eau potable pour ses citoyens.

Cette évaluation nationale offre une vue d’ensemble sur la gouvernance de l’eau dans le pays. L’Afrique du Sud est une république parlementaire dotée de plusieurs autorités et parties prenantes impliquées dans la gouvernance des ressources hydriques, notamment le Département de l’eau et de l’assainissement (DWS), qui veille à ce que l’eau du pays soit protégée, gérée, contrôlée, utilisée et développée de manière durable. Le DWS a également été chargé de créer d’autres mécanismes qui renforcent la conservation de l’eau.

L’Analyse menée par HR2W identifie les instruments juridiques ratifiés par le pays via ses traités régionaux et internationaux. Cela comprend un analyse des lois nationales générales concernant l’eau et l’environnement, ainsi que les lois qui régissent l’extraction et l’utilisation des ressources hydriques. Le tableau à droite illustre la façon dont les DHEA et le DHES ont été inclus dans la constitution.

L’évaluation comprend une analyse détaillée des objectifs de l’ODD 6 et le bilan récapitualif (tableau à droite) fournit un aperçu des lois et des politiques du pays qui s’adoptent les critères et les principes des DHEA. On constate que des efforts importants ont été déployés afin d’élaborer des lois visant à assurer la qualité, l’abordabilité et l’acceptabilité de l’eau. Nous pouvons également observer que l’Afrique du Sud a déployé de nombreux efforts afin de contrôler la pollution et de promouvoir la participation du public dans la prise de décisions.

La dernière section du rapport porte sur les procédures administratives relatives aux plaintes et aux processus judiciaires. L’Afrique du Sud a mis en place certains mécanismes dans le but d’établir des réparations légales et des procédures de plainte lorsque des problèmes de DHEA et/ou de DHES sont identifiés et soumis au tribunal. Enfin, il existe une Commission sud-africaine des droits de l’homme chargée de promouvoir et de protéger les droits humains. Celle-ci est autorisée à recevoir et à juger les plaintes relatives aux violations des droits de l’homme.

Pour accéder aux références et analyses détaillées, veuillez télécharger le rapport complet  ici.

Nous tenons à préciser que, bien qu’ayant fourni une aide bénévole précieuse pour ce projet, White & Case n’assume aucune responsabilité quant à l’analyse comparative des pays présente dans le tableau ci-contre qui reflète une vision propre de, et exclusive à, Human Right 2 Water.